Je replonge arpès un long sevrage !
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- Sans roulettes
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- Enregistré le : 07 déc. 2009, 21:07
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Je replonge arpès un long sevrage !
Bonjour à toutes et à tous,
Nouvel inscrit. Long time lurker, first time poster.
Ancien Flatter de la période 1985-89, me voici atteint du virus de la nostalgie.
J’ai eu l’occasion de fréquenter quelques spots en RP durant ces années dont le Troca bien sûr.
J’ai été présent aux Bercy organisés par Bicross Mag et BXM. J’ai eu aussi l’occasion de connaître l’équipe de BXM et leurs locaux à l’époque grâce au PDG des éditions Larivière, Patrick Casanovas que je connaissais.
Je suis aujourd’hui infographiste dans le domaine des publications médicales pour les labos et les médecins.
Back in the days, j’ai eu un parcours dans lequel beaucoup se reconnaîtront je pense, j’ai usé et cassé du matériel, appris à passer des tricks connus et expérimenté de nouveaux tricks comme le « dental contact », le « broken both hands » ou le « coxys destroyer ». Ce dernier surtout m’a laissé un cuisant souvenir, les mousses ont une fonction bien précise… il faut les laisser ou acheter un twin-top-tubes comme le Haro Master.
J’ai traîné mes guêtres et cassé mon cochon chez Pierre Ognier à Saint-Maur (grande boutique sur deux étages), chez Cycles Jean-Claude à Chelles (qui existe toujours je crois), chez Pacific Fun à Paris 15è à coté des Arts Appliqués (une autre chouette boutique sur deux niveaux avec moquette, éclairages tamisés et beaux vélos) et aussi Kiki Cross à Saint-Leu La Forêt dans l’Oise près de Paris.
Chouette boutique de petite ville à deux pas de la gare et en bordure de la forêt. Ambiance sympa et Graffs en façade. Bons souvenirs. N’étant pas racer, j’y admirais toutefois la finition remarquable des Zeronine et autre Sunn, du très beau matos.
Une autre boutique ou je passais quelquefois se trouvais rue de Rome non loin de la Gare Saint-Lazare à Paris. Toute petite boutique dont j’ai oublié le nom (si quelqu’un s’en souvient…).
Pour les Freestylers dont j’ai fait partie, la période 85-89, ponctuée de séjours en Angleterre pour limer l’asphalte des Skateparks de Portsmouth et Brighton, fut marquée par certains vélos emblématiques de leur époque. Le premier fut le Skyway StreetBeat. Premier cadre et fourche vus en expo accrochés au plafond d’un magasin Vélo 5 (Centre Commercial Rosny II en région Parisienne). Blanc brillant avec stickers du TA. Le cadre et fourche seuls valaient le prix d’un très beau vélo complet de l’époque. Architecture géniale (plateforme, rainure tube supérieur, tube de selle ovale…), très belle finition (soudures) et poids contenu grâce à la section très fine du tubage. Le seul défaut du StreetBeat était un manque de rigidité mais on s’en accomodait très bien à l’époque.
Ensuite le Pro Performer de GT et surtout le modèle Rose Fluo (c’était l’époque « Fun »). C’était flashy et top frime. J’étais fan de Woody Itson mais son vélo Rose Cochon, sérieusement ça faisait un peu tendance « Torrero pour Vachettes » alors que le Pro Perf, c’était le top du délire Californien. Je sais que la distinction entre les deux semble bien mince mais bon, le rose cochon, c’était les américains qui pouvaient se le permettre, nous on suivait leur délire. Mais le rose khalouf, ca faisait un peu Team Charcuterie.
En ce qui concerne le GT, le cadre était assez bas et l’empattement était assez long. C’était surtout sensible à cause du puits de fourche qui envoyait l’axe de roue avant un peu trop devant le vélo à mon goût. L’architecture était loin d’être parfaite mais beaucoup ont fait leurs classes sur son dos. Je me rappelle aussi des pegs de fourche amovibles et pliables en bonne grosse ferraille. C’était bien lourd et pas très ergonomique mais ça faisait son petit effet visuel…
Ensuite bien sûr le Haro Master. « LE » Twin-Top Tubes. Le Redline RL-20 était très beau et très cher mais sont architecture le réservait plutôt aux grands gabarits. Le Master était le plus prisé à l’usage avec le Dyno. Les deux marques qui sortaient du lot étaient Haro et GT (et Dyno à l’époque considéré comme une sister-brand de GT).
J’ai accessoirement il y a quelques années jeté mon Haro Master 86 aux ordures (oui je sais. S’il vous plaît, ne dites rien…) puis un Raleigh Ultra Burner noir et or… Poubelle aussi…
Bon depuis, comme d’autres avant moi je me suis découvert empreint d’une vague nostalgie des chouettes vélos de mon adolescence.
Ayant eu brièvement un V2000 (celui rose, mauve et jaune) gagné dans un contest et vendu peu de temps après, un Pro Performer (que j’ai adoré mais dont l’architecture était trop imparfaite à mon goût (le Dyno était beaucoup plus homogène et d’ailleurs nombre de Flatters ne s’y sont pas trompés et optèrent pour le Dyno), j’ai aussi ridé un Kuwahara (fantastique BMX complètement sous-évalué, léger et rigide, compact : très bon vélo).
J’ai failli en acheter un mais j’ai opté plutôt pour un Général Pro RL Osborn. Un excellent vélo que j’ai encore aujourd’hui. Il sera restauré dans le futur je pense.
Je possède aussi deux Skyway StreetBeat première série en pièces (mais restaurés à neuf), un Haro Master 88 et un projet secret que je compte détailler pas à pas dans un topic dédié du Musée du 23.
Certains ici connaissent j’en suis sûr la teneur de ce « Skunk Work », je les prie donc de garder le secret pour le moment .
Je n’ai jamais fait de race. J’ai utilisé mon General pour faire de la ballade et j’envisage dans le futur le montage d’un racer qui m’avait impressionné à l’époque, le Auburn CR-20. Magnifique machine. Mais ce sera pour plus tard parce que c'était déjà un sport cher à l'époque ça l'est encore aujourd'hui.
Merci à tous pour ce forum, c’est toujours sympa de vous lire et de retomber en adolescence.
Merci aussi à Eric pour m’avoir inscrit.
A bientôt sur le forum.
Cyril « sicqnus »
Nouvel inscrit. Long time lurker, first time poster.
Ancien Flatter de la période 1985-89, me voici atteint du virus de la nostalgie.
J’ai eu l’occasion de fréquenter quelques spots en RP durant ces années dont le Troca bien sûr.
J’ai été présent aux Bercy organisés par Bicross Mag et BXM. J’ai eu aussi l’occasion de connaître l’équipe de BXM et leurs locaux à l’époque grâce au PDG des éditions Larivière, Patrick Casanovas que je connaissais.
Je suis aujourd’hui infographiste dans le domaine des publications médicales pour les labos et les médecins.
Back in the days, j’ai eu un parcours dans lequel beaucoup se reconnaîtront je pense, j’ai usé et cassé du matériel, appris à passer des tricks connus et expérimenté de nouveaux tricks comme le « dental contact », le « broken both hands » ou le « coxys destroyer ». Ce dernier surtout m’a laissé un cuisant souvenir, les mousses ont une fonction bien précise… il faut les laisser ou acheter un twin-top-tubes comme le Haro Master.
J’ai traîné mes guêtres et cassé mon cochon chez Pierre Ognier à Saint-Maur (grande boutique sur deux étages), chez Cycles Jean-Claude à Chelles (qui existe toujours je crois), chez Pacific Fun à Paris 15è à coté des Arts Appliqués (une autre chouette boutique sur deux niveaux avec moquette, éclairages tamisés et beaux vélos) et aussi Kiki Cross à Saint-Leu La Forêt dans l’Oise près de Paris.
Chouette boutique de petite ville à deux pas de la gare et en bordure de la forêt. Ambiance sympa et Graffs en façade. Bons souvenirs. N’étant pas racer, j’y admirais toutefois la finition remarquable des Zeronine et autre Sunn, du très beau matos.
Une autre boutique ou je passais quelquefois se trouvais rue de Rome non loin de la Gare Saint-Lazare à Paris. Toute petite boutique dont j’ai oublié le nom (si quelqu’un s’en souvient…).
Pour les Freestylers dont j’ai fait partie, la période 85-89, ponctuée de séjours en Angleterre pour limer l’asphalte des Skateparks de Portsmouth et Brighton, fut marquée par certains vélos emblématiques de leur époque. Le premier fut le Skyway StreetBeat. Premier cadre et fourche vus en expo accrochés au plafond d’un magasin Vélo 5 (Centre Commercial Rosny II en région Parisienne). Blanc brillant avec stickers du TA. Le cadre et fourche seuls valaient le prix d’un très beau vélo complet de l’époque. Architecture géniale (plateforme, rainure tube supérieur, tube de selle ovale…), très belle finition (soudures) et poids contenu grâce à la section très fine du tubage. Le seul défaut du StreetBeat était un manque de rigidité mais on s’en accomodait très bien à l’époque.
Ensuite le Pro Performer de GT et surtout le modèle Rose Fluo (c’était l’époque « Fun »). C’était flashy et top frime. J’étais fan de Woody Itson mais son vélo Rose Cochon, sérieusement ça faisait un peu tendance « Torrero pour Vachettes » alors que le Pro Perf, c’était le top du délire Californien. Je sais que la distinction entre les deux semble bien mince mais bon, le rose cochon, c’était les américains qui pouvaient se le permettre, nous on suivait leur délire. Mais le rose khalouf, ca faisait un peu Team Charcuterie.
En ce qui concerne le GT, le cadre était assez bas et l’empattement était assez long. C’était surtout sensible à cause du puits de fourche qui envoyait l’axe de roue avant un peu trop devant le vélo à mon goût. L’architecture était loin d’être parfaite mais beaucoup ont fait leurs classes sur son dos. Je me rappelle aussi des pegs de fourche amovibles et pliables en bonne grosse ferraille. C’était bien lourd et pas très ergonomique mais ça faisait son petit effet visuel…
Ensuite bien sûr le Haro Master. « LE » Twin-Top Tubes. Le Redline RL-20 était très beau et très cher mais sont architecture le réservait plutôt aux grands gabarits. Le Master était le plus prisé à l’usage avec le Dyno. Les deux marques qui sortaient du lot étaient Haro et GT (et Dyno à l’époque considéré comme une sister-brand de GT).
J’ai accessoirement il y a quelques années jeté mon Haro Master 86 aux ordures (oui je sais. S’il vous plaît, ne dites rien…) puis un Raleigh Ultra Burner noir et or… Poubelle aussi…
Bon depuis, comme d’autres avant moi je me suis découvert empreint d’une vague nostalgie des chouettes vélos de mon adolescence.
Ayant eu brièvement un V2000 (celui rose, mauve et jaune) gagné dans un contest et vendu peu de temps après, un Pro Performer (que j’ai adoré mais dont l’architecture était trop imparfaite à mon goût (le Dyno était beaucoup plus homogène et d’ailleurs nombre de Flatters ne s’y sont pas trompés et optèrent pour le Dyno), j’ai aussi ridé un Kuwahara (fantastique BMX complètement sous-évalué, léger et rigide, compact : très bon vélo).
J’ai failli en acheter un mais j’ai opté plutôt pour un Général Pro RL Osborn. Un excellent vélo que j’ai encore aujourd’hui. Il sera restauré dans le futur je pense.
Je possède aussi deux Skyway StreetBeat première série en pièces (mais restaurés à neuf), un Haro Master 88 et un projet secret que je compte détailler pas à pas dans un topic dédié du Musée du 23.
Certains ici connaissent j’en suis sûr la teneur de ce « Skunk Work », je les prie donc de garder le secret pour le moment .
Je n’ai jamais fait de race. J’ai utilisé mon General pour faire de la ballade et j’envisage dans le futur le montage d’un racer qui m’avait impressionné à l’époque, le Auburn CR-20. Magnifique machine. Mais ce sera pour plus tard parce que c'était déjà un sport cher à l'époque ça l'est encore aujourd'hui.
Merci à tous pour ce forum, c’est toujours sympa de vous lire et de retomber en adolescence.
Merci aussi à Eric pour m’avoir inscrit.
A bientôt sur le forum.
Cyril « sicqnus »
Modifié en dernier par sicqnus le 16 déc. 2009, 00:18, modifié 1 fois.
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Très belle présentation merci ! Une introduction qui annonce bien la couleur, présence d'une thèse et d'une anti-thèse sur le choix des vélos, dont on retiendra surtout un point de détail très important : Les Haro c'est bon pour la poubelle (tu es mon idole !!!) ... et les Ultra Burner aussi (je te hais ...) !
Synthèse de qualité sur l'ensemble des points cités précédemment avec ouverture possible sur future resto d'un Auburn qui nous intéresse déjà, et excellente conclusion.
18/20 !
Synthèse de qualité sur l'ensemble des points cités précédemment avec ouverture possible sur future resto d'un Auburn qui nous intéresse déjà, et excellente conclusion.
18/20 !
Hé les connards ! Vous pouvez faire griller un porcelet s'il vous plaît ? (Caius Camillus)
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